*Cet article peut contenir des liens affiliés.
Ce sera mon deuxième chemisier Stan. Après l’avoir testé et cousu en crêpe bleu glacier l’an dernier, j’ai voulu profiter de cette magnifique viscose* pour réitérer l’expérience.
J’ai pris exactement les mêmes options car je les avais adorées: patte de boutonnage invisible, manches longues bouffantes avec bracelets boutonnés, sans pli à l’épaule. Le patron était déjà découpé et ajusté. J’ai juste rajouté 2 cm en longueur car j’avais trop raccourci la première fois.
Viscose aux p’tits chats et astuces
On adore les chats à La Casa Cactus. Nos 5 félins vivent confortablement chez nous (ou bien…vit-on chez eux?!?). Ce qui signifie que j’ai des poils de chats partout!
Ça ne m’empêche pas de coudre du noir ou du bleu marine, comme cette superbe viscose avec un imprimé de chat, assez discret malgré tout.
Le tombé est…à tomber! Elle est très confortable, toute douce mais comme toute viscose elle est un peu difficile à manipuler.
Deux astuces pour la découper:
- après le pré-lavage, au moment de repasser, utilisez du spray avec de l’amidon (ou faites votre propre mixture avec de la Maïzena. Il paraît que ça fonctionne mais je n’ai jamais testé).
- lors de la découpe, utilisez un cutter rotatif*, des poids*, un tapis de découpe (plus il est grand mieux c’est, j’ai celui-ci*) et ne coupez pas sur le pli pour minimiser les risques de déplacement du tissu.
Il est nécessaire de ne pas tirer de fil en piquant. Une aiguille neuve assez fine sera parfaite. Jusqu’à très récemment, je ne savais pas qu’il fallait utiliser un fil à coudre plus fin si on utilise une aiguille fine. C’est logique, somme toute, mais je ne m’étais jamais posé la question.
Un chemiser STAN classique mais pas trop
J’ai donc un haut au boutonnage invisible qui ira aussi bien avec un jean en mode décontracté ou une jupe-crayon pour une version plus traditionnelle.
J’ai adoré piquer les boutonnières dès le début. Un stress en moins! J’ai beau avoir une très belle machine à coudre (Janome 6700P), les boutonnière sont toujours un moment de stress intense. S’en débarrasser très tôt dans le process de couture est un bel avantage.
Le biais de la fente de bas de manche est assez fin et est donc compliqué à manipuler. Je pense l’élargir un peu la prochaine fois. Afin d’éviter des soucis de tissu fin qui glisse sous la plaque, j’ai sorti la plaque et le pied HP. C’est vraiment mon ensemble plaque/pied préféré. Il m’a sauvé la vie lorsque j’ai cousu le sac Wayfarer de mon fils, là où le double-entraînement patinait et était trop imposant.
Le tissu est assez léger pour bien prendre les multiples fronces des épaules et de l’empiècement.
Il ne me reste plus qu’à reporter toutes mes pièces de patron sur un support plus pérenne, c’est-à-dire sur du papier kraft (que j’achète en rouleau*).