Oui, le printemps, on y croit. Alors pour fêter ça, j’ai profité de la proposition de Mondial Tissus et j’ai choisi dans leurs collections le patron du haut Livia (My Super Bison), du molleton bouclette à rayures et de la popeline fleurie. Je suis très faible face aux tissus fleuris, rappelez-vous mon pyjama en flanelle du mois de janvier.
Le patron du Livia
Ce patron offre suffisamment d’options pour que votre Livia ne ressemble pas à celui de la voisine.
Voyez donc ci-dessous et vous pouvez même faire votre propre déclinaison en faisant un mélange des finitions qui vous plaisent:
Je l’ai reçu en format pochette. Cela faisait longtemps que je n’avais pas cousu un patron-pochette, je suis plutôt « équipe PDF ». Heureusement qu’il me restait du plastique pour couvrir les livres pour décalquer mes pièces ;-).
Je suis partie sur un 42 gradé au 44 à la taille et aux hanches.
Mon sweat Livia
Comme je n’avais jamais cousu de patron My Super Bison, j’ai fait une toile dans un molleton extensible de mon stock. J’ai eu raison, j’ai du modifier ma carrure comme d’habitude et raccourcir un peu.
Comme je voulais plus un haut qu’un sweat, j’ai affiné le patron en enlevant:
- 7 cm aux emmanchures,
- 4 cm en carrure,
- 5 cm sur la longueur (4 cm sur le jersey et 1 cm sur la popeline).
- Cela a aussi entraîné des modifications sur la longueur de la patte de col et de la bande d’encolure.
J’ai cousu la version avec poignets plissés…
… et j’ai rajouté le bas « chemise ». J’ai ainsi appris un nouveau mot: « baigneuse », c’est ce petit revers.
La patte de col fait tout son charme à ce modèle (patte qui, chez moi, se retrouve à gauche, petite inattention de ma part 🙄 ). Je me dis même que ce serait amusant de faire deux pattes de col symétriques, avec des boutons rigolos. Peut-être une prochaine fois mais je sais déjà ce que je veux comme boutons: des cerises!
Le sweat bouclette est d’une douceur extrême. Il est très souple et se repasse très bien. L’entoilage a bien adhéré.
J’ai assemblé le tout à la surjeteuse (Janome 744D) et la patte de col a été assemblée à la machine (Janome DC4100), avec une aiguille « stretch ».
Je n’avais pas très confiance dans ma machine pour coudre les boutonnières sur le jersey alors j’ai sorti ma pince Vario et posé 2 pressions. En fait, elles sont là plus pour faire joli que pour être utilisées car je passe facilement la tête dans l’encolure sans les ouvrir. En plus d’avoir une petite carrure, j’ai une petite tête!
Les rayures…
Évidemment, j’ai sué sang et eau car je souhaitais des rayures bien alignées. Pour ne pas étirer le jersey, j’ai tout découpé au cutter rotatif.
Une fois mes modifications terminées, j’ai reporté mon patron sur du plastique (les pièces coupées sur le pli ont été tracées en entier) et j’ai marqué les valeurs de couture à certains endroits stratégiques: emmanchures, côtés, têtes de manche.
J’ai décidé que ma pièce principale serait le devant et … je me suis RATÉE…je tenterai une autre fois, avec une autre méthode.
Rayures 1- Elsa 0.
D’autres Livia?
Sans doute mais je ferai encore d’autres changements:
- J’enlèverai encore de la longueur, un peu plus encore dans le dos car je suis très cambrée.
- Je resterai sur un 42 partout.
- Je refermerai un peu l’encolure car c’est loin du cou pour moi (je suis frileuse!).
- Au lieu de plis sur les poignets, j’ai envie de fronces. Je poserai de la laminette pour bien élastiquer le tissu chaîne et trame et garder l’élasticité du jersey.
Au final ce patron est une excellente base pour laisser libre-cours à son imagination et aussi bien l’ajuster à sa morphologie. C’est tout l’intérêt de la couture, n’est-ce pas?
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