Aujourd’hui on parle énormément du Do It Yourself, le « Faire Soi-Même ».
Si certains se lancent dans l’élaboration d’un potager en permaculture et mitonnent leurs légumes par la suite, d’autres élaborent leurs produits cosmétiques.
Pour ma part, c’est plutôt vers la couture que je me suis tournée.
Le Faire Soi-Même, un choix de vie?
Personnellement, non. C’est plutôt une façon de faire. Je suis une quiche en dessin (du style à faire pleurer un-e prof d’arts plastiques). J’aime cuisiner les recettes écrites par d’autres. J’adorerais bricoler mais j’ai peur des outils tranchants (ça limite fortement!).
J’aime suivre un patron, râler quand ce n’est pas écrit comme j’aime (chacun-e a ses petites manies en couture) et jouer avec les tissus.
Ah les tissus…mon grand amour…un amour parfois encombrant, non?
Toutefois, j’essaie d’être plus réfléchie dans mes choix. Auparavant je fonctionnais au coup de cœur, me retrouvant avec des tissus qui, maintenant, finissent comme tissu pour toile lors de mes tests de patron.
Mais quid des chutes qui s’accumulent?
Que faire de ses chutes de tissu?
J’ai rédigé pas mal de tutos pour utiliser les petits bouts de tissus.
Pas besoin de grand-chose pour coudre des lingettes et leur panier.
Pour ce projet, mon sac à chutes m’a bien servi (ledit « sac à chutes » est un sac-cadeau de chez Amazon…recyclage, recyclage!). Les éponges, elles, venaient de chez Mondial Tissus (bio+bambou+nid d’abeille).
Comme il m’en restait, j’ai aussi fait un tuto pour faire un torchon essuie-mains.
Là encore, vous pouvez utiliser des chutes pour faire l’accroche et même votre biais. Le tissu rouge est une chute de mon tuto de housse de coussin!
En fait, un projet génère des chutes qui peuvent être ré-utilisées dans un autre projet.
Recycler, upcycler, zéro déchet, créer
Il y a une tendance au Zéro Déchet dès le départ du projet avec des créateurs-trices qui dessinent des patrons qui minimisent les chutes. Il suffit de chercher « Zero waste sewing patterns » sur un moteur de recherche pour s’en convaincre.
On peut aussi modifier totalement un vêtement. J’ai bien cousu un tablier de cuisine avec un vieux jeans troué (avant même d’avoir le blog donc ça remonte sérieusement!)…et je m’en sers toujours!
En 2013, j’ai créé une salopette pour un spectacle de l’école primaire à partir de jeans que j’ai teint.
Donc, au final, même sans avoir une casquette de « créatrice », on peut créer et recycler en même temps.
On peut aussi minimiser son empreinte en utilisant des tissus Oeko-Tex ou des matières naturelles. On glisse alors vers une couture éco-responsable: privilégier certaines matières, recycler, éviter les produits à usage unique, etc.
Alors, oui, c’est un peu plus cher mais je dois avouer que la qualité est vraiment chouette.
Mes lingettes en éponge bio sont celles que je préfère car elles sont toutes douces et moelleuses, même après beaucoup de lavages (mon ado-fille se maquille alors les pauvres lingettes en voient de toutes les couleurs!).
Au final, coudre ses serviettes de table ou ses lingettes permet, à une échelle domestique, de diminuer certains déchets et de faire des économies sur le long terme.
Et puis, on se fait plaisir aussi, c’est le plus important, non?
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